Activités
Vers un partenariat maroco-chinois dans le secteur des médias
Une rencontre de haut niveau a eu lieu le mercredi 10 mai à Rabat, entre une délégation chinoise de
haut niveau et des représentants de la Fédération marocaine des médias (FMM).
Le processus de démocratisation et d’ouverture de l’espace médiatique marocain est considéré aujourd’hui comme un acquis relevant d’une normalité institutionnelle et politique. Nous avons une presse multiforme et ayant une expression plurielle politique, sociale et économique. Des réformes de l’espace médiatique ont eu lieu pour renforcer le droit à l’expression libre et responsable. De l’écrit au numérique en passant par l’audiovisuel, le législateur a procédé à une réorganisation qui permet au droit et aux libertés de meubler positivement l’espace citoyen de la liberté d’expression. Des voix différentes et porteuses de messages plus exigeants sont écoutées et parfois portées par le droit au rang des pratiques dans le monde des médias. C’est dans ce cadre que le Maroc commence à « se distinguer » et à être lu dans le traitement qu’il a réservé à la liberté de sa presse et de la presse en général. Les dérapages ne pourraient être tous évités. C’est ainsi que va la vie du journaliste et des différents organes de presse. Les autres nous regardent et évaluent notre expérience et jugent utile de partager avec nous nos réalisations et nos projets d’avenir. Nos amis du grand pays qu’est la Chine ont tenu à nous associer à leur réflexion et à voir de près les mutations que connait le monde des médias dans notre pays et notamment dans son volet numérique. Ce dernier s’avère de plus en plus influent et hautement capitalistique et technique.
Après dix ans de la libéralisation de ses ondes et de la création des radios indépendantes, le Maroc vit son quotidien au rythme d’une liberté qui n’était pas dans les agendas des plus optimistes.
Le mercredi 10 mai à Rabat, une rencontre a eu lieu entre une délégation chinoise de haut niveau et des représentants de la Fédération marocaine des médias. Cette délégation était formée de personnalités du monde de la presse et de représentants de l’Union Chinoise des journalistes. Cette rencontre, qui s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse, a permis d’exposer les expériences marocaines et les différents succès des institutions du secteur membres de la Fédération marocaine des médias. Le secrétaire général de la fédération Idriss Chahtane, a exposé devant les membres de la délégation chinoise les grandes réalisations enregistrées dans la presse numérique et audiovisuelle au Maroc. M. Chahtane a mis en avant l’expérience des radios indépendantes du Royaume qui ont bénéficié depuis 2006 de la libéralisation des ondes. Celle-ci a eu un impact positif et a contribué au renforcement du champ de la démocratie au Maroc.
Cette rencontre entre les délégations chinoise et marocaine dans le domaine des médias, s’inscrit dans la volonté de créer un cadre de partenariat dans l’investissement numérique entre les deux pays. Cette volonté reflète la qualité des relations entre la Chine et le Maroc qui se sont renforcées après la visite effectuée, il y a une année, par SM le Roi dans ce grand pays.
La Fédération marocaine des médias, dont la création remonte à 2008, œuvre par ailleurs, pour promouvoir la diversité de l’offre en matière des médias, la préservation de la coexistence dans le respect mutuel entre ses membres, quelle que soit la nature de leurs orientations.
La Fédération veille, en outre, à ce que les conditions soient remplies pour que les journalistes, les directeurs, les responsables des institutions de la presse écrite, numérique et audiovisuelle et l’ensemble des travailleurs dans le domaine de la Communication, puissent faire face à toutes les tentatives visant à utiliser le journalisme à des fins immorales ou portant atteinte à l’honneur de la profession.
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La Fédération Marocaine des Médias (FMM) a poursuivi en 2015 sa contribution dans les chantiers de réforme auxquels sont soumis les secteurs de la presse dans les différents domaines.
Cette année il fut d’abord question de la réforme du cadre juridique régissant le secteur médiatique. La FMM a ainsi contribué à l’élaboration des procédures relatives à la protection de la liberté de la presse pour atteindre le principal objectif qui réside en l’indépendance et l’accès à l’information.
Le projet de Code de la presse et de l’édition moderne a été l’un des ateliers auquel la FMM a pris une part active. La mouture comprend des dispositions visant essentiellement à garantir la liberté dans la pratique journalistique, à renforcer le rôle de la justice en matière de protection de la liberté de la presse, à appuyer la liberté de la presse électronique et à instituer le Conseil National de la Presse. Élaboré selon une approche impliquant les professionnels et les départements ministériels concernés, ce projet garantit également la protection juridique au secret des sources, assure l’accès à l’information et garantit la protection juridique des journalistes.
Entre les réformes et mesures mises en place pour la promotion de la liberté du secteur audiovisuel, la FMM a œuvré pour une meilleure régulation du secteur audiovisuel au travers du renforcement de ses attributions et de son champ d’intervention.
Par ailleurs, la FMM a participé cette année, par la présence de son président Kamal Lahlou à la commission paritaire en charge de décider pour l’octroi dans les dossiers de demande des subventions. La FMM a insisté pour que cette politique d’aide aux supports soit accompagnée d’une politique de formation pointue en journalisme d’investigation qui viendrait soutenir le processus dans lequel est engagé le pays qui a mis en place plusieurs projets de formation continue au profit des journalistes destinés à promouvoir la déontologie, le pluralisme et l’accès à l’information.
D’autre part, il s’agit de mettre en exergue un autre plan dans lequel se sont déployés les efforts de la FMM en matière de promotion de la presse électronique. Il convient à ce niveau de signaler que le champ médiatique national compte aujourd’hui 125 sites d’information électroniques reconnus juridiquement, avec environ 50 journalistes titulaires de carte de presse.
Enfin, compte tenu de l’importance de continuer à travailler pour la promotion de la liberté de la presse, conformément aux indicateurs de l’UNESCO, qui s’articulent autour de cinq axes : la liberté, l’indépendance, le pluralisme, la sécurité et la place réservée à la femme dans les médias, la FMM a occupé les premiers plans de l’actualité électorale en raison de l’importance de celle-ci dans la structuration de notre paysage politique qui connait pour la première fois la mise en œuvre de la régionalisation avancée.
MFM, première radio nationale en termes d’audience, du groupe de notre Président Kamal Lahlou, s’est inscrite au pinacle de cette campagne pour la promotion de la démocratie locale et régionale. Elle a reçu en débats tous les leaders politiques en lice sans exception.
Chantiers actuels de la Fédération Marocaine des
Médias
Tenue depuis le début de l’année de 25 réunions dédiées à l’élaboration, le lancement et la mise en oeuvre de projets stratégiques en vue de la structuration et la modernisation du secteur des médias dans le Royaume.
Ces travaux ont été ponctués par 4 (quatre) longues rencontres avec le ministre de tutelle, Mr Mustapha El Khalfi, consacrées à l’examen de questions relatives à la production législative en relation avec les domaines de la communication dans ses différentes expressions.
Contribution de la FMM à l’élaboration du projet du code de la presse et de l’édition.
Contribution au projet de loi du statut du journaliste professionnel.
Contribution au projet de loi visant la mise en place du Conseil National de la Presse.
Contribution des organes de presse (radios, télévisions, journaux) affiliés à la FMM au succès de la dernière campagne électorale qui a abouti à l’érection des nouvelles institutions permettant la mise en oeuvre de la régionalisation avancée.
Action couronnée de succès d’envoyés spéciaux de la FMM en Suède pour défendre la justesse de la position marocaine dans l’affaire du Sahara.
La FMM organise un sondage d’opinion pour désigner la personnalité de l’année.
Condensé des activités de la Fédération Marocaine des Médias
(FMM) entre Mai et Décembre 2015
La Fédération Marocaine des Médias (FMM) a axé son action entre le mois de mai et le mois de décembre 2015 sue le parachèvement des chantiers de réforme auxquels
sont soumis les secteurs de la presse dans les différents domaines.
1 – Au cours de cette période, il fut d’abord question de continuer à poser les autres jalons de la réforme du cadre juridique devant régir le secteur médiatique. La FMM a
ainsi contribué à l’élaboration des procédures relatives à la protection de la liberté de la presse pour atteindre le principal objectif qui réside en l’indépendance et l’accès à
l’information.
2 – Le projet de Code de la presse et de l’édition moderne a été l’un des ateliers auquel la FMM a pris une part active. La mouture comprend des dispositions visant
essentiellement à garantir la liberté dans la pratique journalistique, à renforcer le rôle de la justice en matière de protection de la liberté de la presse, à appuyer la liberté de
la presse électronique et à instituer le Conseil National de la Presse.
Élaboré selon une approche impliquant les professionnels et les départements ministériels concernés, ce projet garantit également la protection juridique au secret des
sources, assure l’accès à l’information et garantit la protection juridique des journalistes.
3 – Entre les réformes et mesures mises en place pour la promotion de la liberté du secteur audiovisuel, la FMM a oeuvré pour une meilleure régulation du secteur
audiovisuel au travers du renforcement de ses attributions et de son champ d’intervention.
4 -Avec la rentrée de septembre 2015 la FMM a poursuivi sa contribution au chantier de réforme de la presse dans sa deuxième phase. La première phase a été validée
en juillet, avec le projet de loi instaurant le Conseil national de la presse.
Lundi 12 octobre, le projet de loi 89-13 a été adopté en entérinant une revendication importante de notre fédération. Ce projet stipule qu’un journaliste « devra obtenir un
diplôme universitaire équivalant à une licence afin d’exercer le métier de journaliste et avoir une carte de presse ».
Cette loi ne devrait pas constituer d’obstacles pour les personnes désireuses d’exercer le métier de journalistes mais ne disposant pas du précieux sésame. Les médias
employant des journalistes n’ayant pas obtenu de licence ne seront pas sanctionnés, mais les journalistes ne justifiant pas d’une licence ne disposeront pas d’une carte de
presse. L’idée est d’encourager ces personnes à avoir une expérience professionnelle et d’entamer des études universitaires par la suite afin de renforcer leurs acquis.
5 – Adopté lors du Conseil du gouvernement le 29 juillet dernier, le CNP, découlant de l’article 28 de la Constitution sera formé par 21 membres. Sept seront issus des
Fédérations des médias, sept seront des journalistes ayant exercé pendant au moins 15 ans et sept sièges seront réservés à la société civile, tandis que la date des élections
des membres du CNP se tiendra vers mi-2016.
Le CNP, créé afin d’instaurer un système d’autorégulation du secteur, aura comme tâche d’octroyer les cartes de la presse, une tâche relevant jusque là du ministère de la
Communication. Aujourd’hui, cette décision reviendra au CNP et les cartes seront signées par son président. La décision de retrait de la carte de presse ne sera plus
administrative non plus, mais devra se faire sur décision judiciaire. Le point de vue de la FMM a fini par prévaloir en considérant qu’il y avait là une entrave à la liberté et à
l’indépendance. Le principe de respect de la déontologie journalistique sera, lui aussi, encadré par cette même institution.
6 – Longtemps défendue par notre fédération, la troisième phase de réforme de la presse concernera les médias électroniques. Ils bénéficieront des mêmes avantages que
la presse écrite et auront des dispositions spécifiques à leur fonctionnement. Outre la reconnaissance légale, cette loi devrait encadrer plusieurs aspects propres aux
portails d’information. La décision de sanctionner un site, comme sa fermeture par exemple, ne relèvera plus du ministère de la Communication mais de la justice. Les
règles en matière de droit de réponse seront elles aussi revues. Ces derniers pourront se faire immédiatement, vu que les sites d’information fonctionnent en temps réel.
Propriété intellectuelle, garanties du respect de la vie privée ainsi que la responsabilité de l’éditeur des commentaires émis par les lecteurs… Ces points ont été soulevés
par la FMM et viennent d’être adoptés par le conseil du gouvernement avant la fin de l’année.
7 – Par ailleurs, la FMM a participé, par la présence de son président Kamal Lahlou à la commission paritaire en charge de décider pour l’octroi dans les dossiers de
demande des subventions. En 2015 la commission paritaire s’est réunie les : 22/04 , 03/08 et 10/12/2015.
La FMM a insisté pour que cette politique d’aide aux supports soit accompagnée d’une politique de formation pointue en journalisme d’investigation qui viendrait soutenir
le processus dans lequel est engagé le pays qui a mis en place plusieurs projets de formation continue au profit des journalistes destinés à promouvoir la déontologie, le
pluralisme et l’accès à l’information.
8 – Compte tenu de leur importance dans l’enracinement des pratiques démocratiques, la FMM a occupé les premiers plans des élections communales et régionales.
MFM, première radio nationale en termes d’audience, du groupe de notre Président Kamal Lahlou, s’est inscrite au pinacle de cette campagne pour la promotion de la
démocratie locale et régionale. Elle a reçu en débats tous les leaders politiques en lice sans exception. De la même manière, la Web TV «ChoufTV» du groupe Al Michaal,
la première expérience du Web TV au Maroc, a assuré la couverture de cet événement confirmant ainsi sa place de leader dans ce support de communication.
9 – Tenue depuis le mois de mai d’un marathon de réunions dédiées à l’élaboration et la mise en oeuvre dans un esprit consensuel de projets stratégiques avant qu’ils ne
soient soumis au secrétariat général du gouvernement. Les dernières dates de soumission des textes de loi du code de la presse sont comme suit :
• Texte n° 88.13 édition et presse 11 décembre 2015
• Texte n° 89.13 Journaliste professionnel 24 avril 2015
• Texte n° 90.13 conseil des journalistes 16 octobre 2015
10 – Ces travaux ont été ponctués par de longues rencontres avec le ministre de tutelle, Mr Mustapha El Khalfi, consacrées à l’examen de questions relatives à la
production législative en relation avec les domaines de la communication dans ses différentes expressions.
11 – Contribution efficace et distinguée des organes de presse (radios, télévisions, journaux) affiliés à la FMM au succès de la dernière campagne électorale qui a abouti
à l’érection des nouvelles institutions permettant la mise en oeuvre de la régionalisation avancée.
12 – Action couronnée de succès d’envoyés spéciaux de la FMM en Suède pour défendre la justesse de la position marocaine dans l’affaire du Sahara. La délégation était
constituée du vice président et du secrétaire général de la FMM.
13 – La FMM organise un sondage d’opinion pour désigner la personnalité de l’année.
14 – La FMM prépare pour le début de l’année un colloque international avec la participation des éditeurs Arabes pour débattre de la problématique de la presse en papier
dans un monde digitalisé. – D’autres manifestations sont projetées et font l’objet de réunions ciblées.